le 149e regiment d'infanterie recree a epinal - la grande guerre 1914-1918 et ses suites

1er octobre 1887, le 149 est recréé à Epinal. Cette décision fait suite à la loi du 22 juillet de la même année qui ramenait tous les anciens régiments à 3 bataillons et créait sous la dénomination de régiments régionaux 18 régiments nouveaux portant les numéros de 145 à 162. Rattaché au 5e Corps et formé de 3 bataillons, le 149 Régiment d'infanterie régional est commandé par le Colonel Vidal de Lausun. 2 bataillons tiennent garnison dans la ville et dans les forts de ceinture, 1 bataillon tient les forts de la Haute Moselle. C'est le 24 mars 1888 que le Général Gouverneur Militaire d'Epinal Gallimard remet son drapeau au 149e R.I. ainsi d'ailleurs qu'au 152e R.I. aujourd'hui à Colmar.

Paradoxalement, c'est sur la période 1887-1914, époque purement spinalienne du 149 que nous possédons le moins de renseignements. Vie de garnison classique, séjours en camps et exercices sur les terrains autour d'Epinal, n'ont pas apporté beaucoup de hauts faits aux historiens.

Aussi c'est à la Grande Guerre de 1914-1918 que l'intérêt se porte immédiatement. D'autant que le 149 a été engagé dès les premiers jours du conflit. En août 1914, le 149 faisait partie de la 43eDivision d'Infanterie des Vosges, division uniquement composée de corps d'élite de l'active : 1e, 3e, 10e et 31e bataillons de Chasseurs à pied, 158e Régiment d'infanterie, 12e Régiment d'artillerie et une compagnie du 11e Régiment du génie.

Le baptême du feu eut lieu au col de Sainte-Marie-aux-Mines le 8 août 1914 et au Renclos des Vaches le 9. Les pertes y furent lourdes. Vint ensuite l'offensive en Alsace : Schirmek, Mutzig sont en vue. Le 149 doit alors franchir le Donon pour prendre part à la bataille de Sarrebourg où il résiste vaillament le 21. Puis commence une retraite devant un ennemi supérieur en hommes et en artillerie ; cette retraite assez meurtrière devait conduire le Régiment à Ménil-sur-Belvitte le 25.

L'ennemi ne put cependant atteindre Rambervillers et surtout ne dépassa jamais le col de La Chipotte. L'Armée Française était désormais tranquillisée sur son flanc droit. La bataille de la Marne pouvait être livrée. Le 21e Corps d'armée fut retiré des Vosges et embarqua le 5 septembre aux environs d'Epinal pour rejoindre Mailly le 7 afin d'établir une solide jonction avec le reste de nos forces.

La Division talonna alors les Allemands dans leur retraite en direction de Suippes. Cette position brillamment enlevée , la poursuite continua . Malheureusement l'ennemi avait eu le temps de se fortifier sur des positions fortes. C'est ainsi que le 149e R.I. , en avant - garde , livra de terribles combats à Souain et à la Butte de Souain du 14 au 19 septembre . Ces combats resteront légendaires dans l'Armée Française à un tel point que le Général Foch cita à l'ordre de son armée le 149e R.I. en ayant bien soin de mentionner le nom de Souain ce qui était exceptionnel dans un tel texte :

"Le Général commandant la IXe Armée cite à l'ordre de l'Armée le 149e Régiment d'infanterie qui , après s'être emparé du village de Souain dans la nuit du 13 au 14 septembre 1914 , a dû l'abandonner à la suite d'un violent bombardement dans la matinée du 14 ; s'en empare de nouveau dans la soirée du 15 et , depuis ce temps s'y maintient et en assure la possession malgré toutes les attaques d'infanterie qu'il a eu à repousser et le bombardement d'une extrême violence qu'il n'a cessé de subir . Ce régiment a en particulier , le 19 septembre , repoussé une attaque d'une brigade allemande qui avait réussi à pénétrer dans la partie est du village en infligeant à l'ennemi de grosses pertes et en faisant 160 prisonniers . Il a su , par sa ténacité et sa remarquable endurance , non seulement se maintenir dans le village à peu près complètement détruit , mais prendre pied dans les tranchées au nord de la localité , assurant à l' Armée ce point d'appui très important , objet des attaques incessantes de l'adversaire .

Signé : Foch

La course à la mer empêcha le 149eR.I. de rester longtemps sur ses positions conquises ; il embarqua dans la région de Châlons le 3 octobre à destination des bassins miniers de Lens et Liévin . Les premiers combats eurent lieu sur le plateau de Notre-Dame-de-Lorette occupé en entier par l'ennemi . Le terrain fut dégagé après de durs combats du 8 au 10 octobre .

La bataille d'Ypres demanda alors l'intervention rapide de la 43e Division le 2 novembre. Les lauriers furent durs à cueillir de Verbranden-Mollen au Polygone en passant par La Polke du 4 au 12 novembre .

Le 17 novembre , l'Artois sollicitait à nouveau la présence du 149 et de la Division . C'est là que , pendant 13 mois consécutifs et presque sans aucun repos , le Régiment allait avoir à lutter nuit et jour . 13 mois de combats incessants , 13 mois de pilonnage d'artillerie lourde et de minen , 13 mois, pourrait-on dire, de corps à corps . Quelques dates sont cependant à retenir :

- la tragique journée du 3 mai qui vit disparaître ceux de la première ligne , anéantis par les mines allemandes et par les combats qui suivirent
- l'offensive du 9 mai poursuivie presque sans aucune trêve jusqu'aux derniers jours de juin
- l'offensive du 25 septembre durant laquelle le Régiment , pendant 5 jours sous la pluie , montra, malgré une fatigue extrême, un moral surprenant et un mordant splendide .

La lutte à Notre-Dame-de-Lorette fut certainement la plus meurtrière et la plus continue sur tout le front . Le 21 e Corps tout entier fut cité à l'ordre de l'Armée. 2 compagnies du Régiment méritèrent, en outre , la citation suivante :

" Ordre de la Xe Armée , ne 76 du 10 juin 1915 : Les 3e ( Capitaine Cochain) et 11e Compagnie ( Lieutenant Wichard) du 149 e Régiment d'Infanterie sont citées à l'ordre de l'Armée . Le 9 mai 1915 , aux combats de Notre-Dame-de-Lorette, se sont élancées vaillamment à l'attaque des tranchées allemandes sous une canonnade violente et des feux d'infanterie et de mitrailleuses . Se sont emparées de trois lignes de tranchées consécutives et s'y sont maintenues , malgré des pertes considérables , dans une situation très critique malgré plusieurs retours offensifs de l'ennemi . "

A peine réuni à Saint-Riquier le 31 janvier 1916 pour se remettre en état , le 149 eut à participer à la bataille de Verdun dès son début (7 mars 1916). Le Régiment s' illustra sur la rive droite de la Meuse et en particulier dans la région du Fort de Vaux en résistant aux offensives répétées et menées avec des moyens formidables. Grâce à son fol héroïsme , le 1e bataillon put reprendre et conserver Vaux-Devant-Damloup. La 1e Section de la 1e Compagnie y gagna la citation suivante :

" Ordre de la II e Armée du 3 avril 1916 : Brillamment enlevée par son chef (sous-lieutenant Daufresne de La Chevalerie) , la 1e Section de la 1 e Compagnie est entrée le 9 mars 1916 dans un village occupé par les Allemands ; a chassé ces derniers des maisons qu'ils occupaient et a coopéré efficacement au rétablissement de la situation dans ce secteur . Par son attitude ultérieure, a interdit à l'ennemi toute progression. Est allée chercher sous le feu et a apporté dans nos lignes 52 caisses de grenades abandonnées en terrain découvert. A perdu le cinquième de son effectif ."

Après quatre semaines de combats , le Régiment fut mis au repos à Landrecourt puis rapidement dans le secteur de Champagne entre les buttes de Tahure et de Mesnil . Un brillant coup de main exécuté le 9 juillet par la 1e Section et les grenadiers de la 3e Compagnie , par les 1e et 2e Sections de la 10e Compagnie valurent cette citation :

Ordre ne 609 de la IV e Armée du 24 juillet 1916 : Le 9 juillet 1916, sous le commandement des sous-lieutenants Bacchetta, Jourdan et de l'aspirant Gauthey , ont fait preuve ont fait preuve d' audace et d' habileté dans le nettoyage de cinq cents mètres de tranchées ennemies où huit prisonniers ont été faits et à l'occupation de cette tranchée . "

Puis c'est de nouveau l'entraînement quelques jours dans la région de Châlons et l'embarquement le 12 août pour la Somme. Le Régiment participe à la grande bataille de la Somme du 4 septembre au 18 décembre 1916 . A Soyécourt les 4, 5, 6 septembre , le 149 appuyé par le 3e Bataillon de Chasseurs à pied emporte toutes les lignes de défense ennemies . Le 35 e Corps d'Armée dont le Régiment faisait partie le cita dans son ordre du jour ne 304 du 5 octobre 1916 en ces termes :

" Dans la période du 3 au 22 septembre 1916 , a pris d'assaut un village puissamment fortifié, a enlevé la deuxième ligne ennemie et conquis deux kilomètres . S'est accroché au terrain avec une remarquable ténacité et l'a organisé ; a brisé toutes les contre - attaques ennemies malgré de violentes réactions de l'artillerie allemande , a recommencé de nouvelles attaques de lui même , sans ordres, bien que l'objectif à lui assigné ait déjà été conquis . A continué sa progression gagnant encore neuf cents mètres et ne s'arrêtant qu'à bout de forces devant un centre de résistance très fortement organisé ."

A la sucrerie d' Ablaincourt, eut lieu une terrible bataille le 7 novembre dans un terrain très chaotique et très boueux à la suite d'un pilonnage d'artillerie d'une intensité presque supérieure à celle de Verdun .

Puis à partir du 26 décembre 1916, le repos du Régiment et son instruction en vue de la guerre de mouvement eurent lieu au camp de Villersexel et en 2e ligne du secteur de Seppois - Largitzen. La mise au point du Régiment fut parfaite .

Dès le 14 avril , il rejoignit Montmirail et 6 semaines plus tard montait au Chemin des Dames de légendaire mémoire . La vie de secteur était dure à cause de bombardements violents et d'un travail intense . Le 23 octobre eut lieu la victoire de la Malmaison. A 5h15 , c'est le début de l'attaque de l'infanterie : 1e bataillon du 149 en première ligne , 3e bataillon en soutien , 2e en réserve . Tous rivalisent d'ardeur pour conquérir cette tranchée , principale ligne de résistance ennemie, le bois de Belle Croix est atteint. Le 3e bataillon s'y engage et s'en empare , soutenu par des tanks . Le 2e bataillon s'occupe du nettoyage et fait plus de 500 prisonniers dont 1 colonel. Des batteries complètes sont capturées. La défaite de l'ennemi est complète .

Le Général commandant la VI e Armée cita à l'ordre ne 529 le 149 e Régiment d'infanterie dans les termes suivants :
" Régiment d'avant garde ayant un long passé de gloire. Sous les ordres du Colonel Boigues , s'est distingué une fois de plus ,le 23 octobre 1917 , en s'emparant , dans un élan irrésistible de positions puissamment organisées sur plus de trois kilomètres de profondeur . Malgré de lourdes pertes en officiers , a mené le combat jusqu'au bout avec la même cohésion , brisant toutes les résistances et atteignant tous les objectifs assignés . A fait sept cents prisonniers et capturé dix neuf canons , dont dix lourds , cinquante quatre mitrailleuses et une grande quantité de matériel . "

A la suite de cette victoire , le Régiment fut envoyé en repos près de Montmirail du 1e novembre jusqu'au 6 décembre où il embarqua pour la région de Montbéliard. Là , il exécuta des travaux de 2e ligne jusqu'au 17 janvier. Puis il parfit son instruction successivement à Corcieux , Bethisy et enfin à Royalieu dans la région de Compiègne et ce jusqu'au 27 mai .

Embarqué précipitamment en autos , le 149 prit part à la bataille de l'Aisne. Toutes les unités du Régiment y sont successivement engagées . Les 29 et 30 mai , il doit se replier. Le 31 , il défend avec acharnement ses positions mais ses flancs tombent aux mains de l'ennemi. Néanmoins, il parvient à arrêter l'adversaire à Grisolles et dans ses environs . Mais le 3 juin , après 3 jours de combats acharnés aux environs de Bussiares où le Régiment avait dû organiser de nouvelles positions défensives , il doit effectuer un repli ( repli effectué dans un ordre parfait ) face à un ennemi qui l'avait complètement débordé .

Et c'est au bois de Veuily-la-Poterie occupé par le 149 , que fut stoppée l'offensive allemande devant faire tomber Paris. Le général commandant la VIe Armée cita à l'ordre de son armée le 149 e R.I. dans les termes suivants :
"Amené en camions dans un secteur qui venait d' être rompu par l'ennemi a , sous les ordres du lieutenant - colonel Vivier , été engagé aussitôt débarqué, puis, pendant huit jours et sept nuits , s'est battu sans arrêt , sans aucune défaillance et a ainsi contribué à briser la progression d'un ennemi supérieur en nombre . Conduit par un chef énergique qui n'a cessé de maintenir son poste de commandement aux endroits les plus exposés , entraîné par un corps d'officiers d'élite , dont les lourdes pertes montrent l'héroïque dévouement , a su , non seulement tenir dans les situations les plus critiques , mais rétablir le front par ses contre - attaques. En particulier a reconquis les batteries françaises momentanément abandonnées . "

A peine cantonné le 5 juin à Lisy-sur-Ourcq , le Régiment doit embarquer le 8 à destination du secteur du Trou Bricot, ouest de Perthes-les-Hurlus en Champagne. Il ne devait en descendre qu'après avoir gagné la bataille défensive du 15 juillet . Il s'était formidablement bien préparé à cette attaque : chacun connaissait à fond son secteur . L'attaque eut lieu le 15 juillet . Si deux postes avancés tombèrent , ils furent regagnés dès le lendemain. L'ennemi fut stupéfait de cette résistance face à une telle offensive montée avec un tel luxe et menée avec un tel désir d'en finir une fois pour toutes. Cette victoire fut décisive et le 149 e R.I. fut fier d'y avoir participé. Les retours offensifs suivirent rapides et nets et permirent de reprendre quelques avantages tactiques que l'ennemi possédait encore .

Le 21 e Corps d'Armée , par son ordre du 27 juillet 1918 , cita le 1e bataillon du 149 e R.I. dans ces termes :
" Le 1e bataillon du 149 e Régiment d'Infanterie , sous les ordres du commandant Hassler, après avoir , le 15 juillet , brisé une violente offensive ennemie , a dans la matinée du 26 juillet , malgré un violent tir d'artillerie effectué en particulier par obus toxiques et une vigoureuse résistance de l'infanterie allemande , enlevé d'un seul élan des positions ennemies sur un front de deux kilomètres et une profondeur atteignant jusqu'à mille mètres , capturant plus de cent prisonniers et un important matériel . "

Du 5 au 23 septembre , le Régiment prend du repos à Vitry-la-Ville puis au camp du Tremblais (sud-est de Somme- Suippes ) . Le 24 septembre , il regagne le Trou Bricot et y reprend l'offensive dès le 26 à 5h25. Après une préparation d'artillerie réussie , les lignes ennemies sont percées et les positions prises par le 2e puis le 3e bataillon . A 16 heures , le 1e bataillon est tellement en flèche qu'il est obligé de freiner son avance . A la fin du premier jour , ce sont 6 kilomètres de profondeur qui ont été enlevés à l'ennemi . Le 27, l'attaque reprend aussi brillamment que la veille .

La tranchée de Nassau est enlevée par le 1e bataillon . Mais celui ci , contre attaqué , doit la céder . Elle sera reprise par le 3e bataillon dès le 28. Malgré des mitrailleuses allemandes plus nombreuses et mieux servies , tous les objectifs assignés au Régiment sont atteints . Son mérite fut d'autant plus grand qu'il provoqua constamment une hernie dans le dispositif ennemi et parvint ainsi à aider ses voisins en leur facilitant la progression .

Le Général commandant la IV e Armée cita à l'ordre n e 1445 de son armée le 149 e Régiment d'Infanterie :
" Pendant trois jours de bataille en Champagne, du 26 au 29 septembre 1918 , a , dans un élan superbe , avec une volonté irrésistible , percé les lignes allemandes , réalisant une avancée de plus de huit kilomètres .Le 26 , sous l'impulsion de son chef le Lieutenant Colonel Vivier, a brisé l'une après l'autre , toutes les résistances que lui opposait systématiquement l'ennemi dans les différentes lignes d'une position formidablement organisée .

Au cours de ces trois journées, a capturé , plus de sept cents prisonniers , dont quinze officiers dont un chef de bataillon , pris quatorze canons de gros calibre ou de 77 , de nombreux minenwerfer , plus de deux cents mitrailleuses , des dépôts importants de munitions et un matériel considérable . "

Relevé le 30 septembre , et après un bref passage en 2e ligne , le Régiment participe les 3 , 4 et 5 octobre à la très dure bataille d'Orfeuil où les pertes furent sévères , comparables à celles subies à Notre-Dame-de-Lorette . Toutefois , l'ennemi en subissait de semblables et s'il reculait , nous avancions . Le sol français redevenait libre .

Après une quinzaine de jours de repos au camp de Mourmelon puis à Condé-sur-Marne, le 149 revient le 17 dans la région de Château-Porcien. Les 27 et 28 octobre , il prend part aux combats de Bagnone dans les Ardennes avec l'effectif d'un bataillon de marche .

L'Armistice du 11 novembre le surprit à Renaucourt, toujours en Ardennes, tout prêt qu'il était à reprendre le contact pour rejeter définitivement l'Allemand au delà de la frontière et à l'acculer , dans les Ardennes belges, à un désastre sans précédent . L'ennemi le savait et il préféra capituler .

La conduite héroïque du Régiment lors de la Grande Guerre lui vaut l'attribution de plusieurs distinctions : le port de la fourragère aux couleurs de la Médaille Militaire pour tous les militaires affectés au 149. Le Drapeau est décoré de la Médaille de la Croix de Guerre 1914-1918 dont le ruban porte 4 palmes et 2 étoiles.

En outre, sont inscrits en lettres d'or sur le Drapeau les noms des batailles de :
LA MARNE 1914
ARTOIS-L'AISNE 1914-1916
LA SOMME 1916
LA MALMAISON 1917
CHAMPAGNE 1918

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A l'issue de la Grande Guerre, le Régiment est réparti ainsi :
Epinal Caserne Courcy CHR , 5 Cie, 6e Cie, C.M. 2, 3e Bataillon
Epinal Caserne Bonnard 7e Cie
Raon l'Etape Petit Etat-Major du 1e Btn et C.M.1
Rambervillers 1e Cie
Senones 2e Cie
Fraize 3e Cie

Le 7 avril 1920 le 149 s'embarque à destination de l'Allemagne affecté à l'Armée du Rhin. Il débarque aux environs de Bonn à Duisdorf, Witterschlick et Heidgen. Rentré à Epinal le 5 juin de la même année, onze mois plus tard, le 3 mai 1921, le 149 est mis en alerte et rejoint de nouveau l'Armée du Rhin à Wermelskirchen, vingt kilomètres au nord est de Cologne. Il rentre à Epinal, caserne Courcy le 17 septembre 1921.

Le 7 janvier 1923 voit le Régiment gagner de nouveau l'Armée du Rhin. C'est à Lintorf au nord-est de Dusseldorf qu'il débarque. Plusieurs incidents touchant les troupes d'occupation françaises émaillent ce dernier séjour. C'est à Dortmund en novembre 1923 que le 149 est dissous. Son Drapeau est confié au 17e Régiment de Tirailleurs Algériens.

 

Image de la Grande Guerre